L’OBESITE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT

Obésité = excès de masse graisseuse
Le diagnostic n’est pas évident chez l’enfant car le proportion de graisse change pdt la croissance.
Courbe de l’IMC (poids/taille2) permet un dépistage précoce de l’obésité.

Les obésités les plus sévères → enfants qui perdent pas les rondeurs de l’enfance.
Un BB rondouillard, enfant de 6 ans maigre → normal
Avant 3 ans, les petites rondeurs sont inquiétantes si 1 des 2 parents est obèse sinon non.

Conditions de survenue :
Dépense d’énergie < consommation (quantité et qualité interviennent)

Causes :
- génétique des populations
- environnement : sédentarité, alimentation, facteurs psy et sociaux

Conséquences :
Le cercle vicieux des conséquences de l’obésité
Obésité→ moqueries→ évitement (activité physique)→ ennui, diminution de l’estime de soi→ grignotage→ obésité

Les conséquences sont graves et multiples :
- conséquences physiques : - augmentation risque cardio-vasculaire
- augmentation risque de diabète
- atteintes des articulations (surtt hanche)
- essoufflement à l’effort
- troubles du sommeil
- conséquence psy
- conséquences sociales

Diminution de l’estime de soi :
- démontrée au-delà de 9 ans
- lien avec les sentiments de tristesse, solitude, inquiétude
- plus précoce et marqué chez les filles

Comportement lié au poids chez les ados :
- essai de régime (filles 45%, garçons 20%)
- trouble du comportement alimentaire (influence des parents)
- lien négatif avec l’activité physique

Goût et appétit :
- consommation alimentaire sans faim :
- jusqu’à 3 ans, régulation efficace de l’appétit
- au-delà de 3 ans, mange sans faim
- évolution du goût :
- refus de la nouveauté (de 1 à 8 ans)
- développement du goût : éducation, contact avec les aliments (achat, cuisine), goûter !

Pièges alimentaires actuels :

2 grands pièges : densité en énergie, boissons
Lien entre le grignotage et l’absence de petit déjeuner

Equilibre alimentaire : - détection des excès mais maintien du plaisir
- respect des variations d’un jour à l’autre
- anticipation du rythme des saisons

Rôle de l’activité physique chez l’enfant :

- psychologique : faire évaluer la perception du corps
- social : rompre l’isolement
- physique : améliorer régulation de l’appétit, permettre augmentation des muscles, augmente les aptitudes à l’effort, équilibrer le rythme veille/sommeil.

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