REANIMATION - URGENCES : LE TETANOS
I - épidémiologie
1 million de cas par an selon l'OMS.
500 000 décès au plan mondial.
Pas de traitement spécifique.
Traitement symptomatique long, lourd, coûteux.
1/3 des décès sont dus aux complications : accidents respiratoires.
D'où l'intérêt de la prévention : vaccination.
ii - physiopathologie
1) Agent
Dû au Plectridium tetani.
Germe anaérobie Gram+
Attrapé par effraction cutanée ou muqueuse.
Germe commensal du tractus digestif et des selles des herbivores.
Survit sous forme de spores.
· Survie de 5 min à 100°
· Non détruite par les antiseptiques usuels
Agit par l'intermédiaire d'une toxine : la Tétanospasmine.
2) Agit de 3 manières
a) Blocage des neurotransmetteurs
Spasmes.
b) Blocage des synapses
Excitatrice cholinergique au niveau du SNA.
Hyperactivité sympathique :
· HTA
· Tachycardie
· Hyperthermie
c) Action au niveau du nerf vague
Hyperactivité parasympathique.
Iii - Symptomatologie
3 phases :
1) Incubation
3 à 30 jours.
Non contagieux.
Non immunisante.
2) Invasion
a) Trismus
Contraction des muscles de la bouche.
S'installe en 2 jours.
b) Extension de la contracture à la face
3) P2riode d'état
Contractures généralisées permanentes.
Paroxysmes.
Dysautonomie.
Blocage des muscles respiratoires.
Spasmes laryngés.
Iv - DIAGNOSTIC et évolution
a) Pas de tests biologiques
Plus les signes sont graves, plus le pronostic est mauvais :
· Incubation <> 70 ans
· Contractures généralisées
V - Moyens thérapeutiques
1) traiteemnt curatif
a) Spécifique
Sérothérapie.
Sérums hétérologues (SAT) dangereux : abandonné.
Gammaglobulines homologues.
Administration IV ou intra-thécale (intra-rachidienne).
Association d'une antibiothérapie : pénicilline (8 millions UI/24 heures)
2) Débuter une vaccination
3) Traitement symptomatique
a) Mesures générales
· Réanimation
· Monitorage cardio-respiratoire
· Ventilation artificielle si besoin
· Alimentation parentérale par cathé
· Prévention d’escarres
· Sondage urinaire
· Prévention des morsures de langue
· HBPM : FRAXI, LOVENOX
b) Myorelaxants
· Diazépam : VALIUMBase du traitement.Réduit les paroxysmes et diminue les contractures.
· Proforol : DIPRIVANRécent, si traitement usuel inefficace.
· CuraresDe moins en moins utilisés.
d) Ventilation artificielle
Intubation ou trachéotomie.
3) Perspectives thérapeutiques
a) Contrôle de la dysautonomie
· Bêtabloquants
· Neuroleptiques
· Clonidine : CATAPRESSAN
b) BACLOFENE
Action GABAergique.
IV ou intra-rachidien.
4) Traitement préventif
a) Vaccination antitétanique
Vaccin Pasteur ou Mérieux.
Formes associées.
3 injections à 4 semaines d'intervalle.
Premier rappel à 1 an.
Puis rappel tous les 5 ans jusqu'à 21 ans.
Rappel tous les 10 ans toute la vie.
b) Prévention en cas de plaie
Régulariser les rappels.
Risque modéré : immunoglobuline 250 UI en plus du rappel.
Risque important : Immunoglobuline 500 UI en plus du rappel.
1 million de cas par an selon l'OMS.
500 000 décès au plan mondial.
Pas de traitement spécifique.
Traitement symptomatique long, lourd, coûteux.
1/3 des décès sont dus aux complications : accidents respiratoires.
D'où l'intérêt de la prévention : vaccination.
ii - physiopathologie
1) Agent
Dû au Plectridium tetani.
Germe anaérobie Gram+
Attrapé par effraction cutanée ou muqueuse.
Germe commensal du tractus digestif et des selles des herbivores.
Survit sous forme de spores.
· Survie de 5 min à 100°
· Non détruite par les antiseptiques usuels
Agit par l'intermédiaire d'une toxine : la Tétanospasmine.
2) Agit de 3 manières
a) Blocage des neurotransmetteurs
Spasmes.
b) Blocage des synapses
Excitatrice cholinergique au niveau du SNA.
Hyperactivité sympathique :
· HTA
· Tachycardie
· Hyperthermie
c) Action au niveau du nerf vague
Hyperactivité parasympathique.
Iii - Symptomatologie
3 phases :
1) Incubation
3 à 30 jours.
Non contagieux.
Non immunisante.
2) Invasion
a) Trismus
Contraction des muscles de la bouche.
S'installe en 2 jours.
b) Extension de la contracture à la face
3) P2riode d'état
Contractures généralisées permanentes.
Paroxysmes.
Dysautonomie.
Blocage des muscles respiratoires.
Spasmes laryngés.
Iv - DIAGNOSTIC et évolution
a) Pas de tests biologiques
Plus les signes sont graves, plus le pronostic est mauvais :
· Incubation <> 70 ans
· Contractures généralisées
V - Moyens thérapeutiques
1) traiteemnt curatif
a) Spécifique
Sérothérapie.
Sérums hétérologues (SAT) dangereux : abandonné.
Gammaglobulines homologues.
Administration IV ou intra-thécale (intra-rachidienne).
Association d'une antibiothérapie : pénicilline (8 millions UI/24 heures)
2) Débuter une vaccination
3) Traitement symptomatique
a) Mesures générales
· Réanimation
· Monitorage cardio-respiratoire
· Ventilation artificielle si besoin
· Alimentation parentérale par cathé
· Prévention d’escarres
· Sondage urinaire
· Prévention des morsures de langue
· HBPM : FRAXI, LOVENOX
b) Myorelaxants
· Diazépam : VALIUMBase du traitement.Réduit les paroxysmes et diminue les contractures.
· Proforol : DIPRIVANRécent, si traitement usuel inefficace.
· CuraresDe moins en moins utilisés.
d) Ventilation artificielle
Intubation ou trachéotomie.
3) Perspectives thérapeutiques
a) Contrôle de la dysautonomie
· Bêtabloquants
· Neuroleptiques
· Clonidine : CATAPRESSAN
b) BACLOFENE
Action GABAergique.
IV ou intra-rachidien.
4) Traitement préventif
a) Vaccination antitétanique
Vaccin Pasteur ou Mérieux.
Formes associées.
3 injections à 4 semaines d'intervalle.
Premier rappel à 1 an.
Puis rappel tous les 5 ans jusqu'à 21 ans.
Rappel tous les 10 ans toute la vie.
b) Prévention en cas de plaie
Régulariser les rappels.
Risque modéré : immunoglobuline 250 UI en plus du rappel.
Risque important : Immunoglobuline 500 UI en plus du rappel.
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