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Affichage des articles du janvier 26, 2008

REANIMATION - URGENCES : LA VENTILATION ARTIFICIELLE

Plusieurs techniques : · Bouche à bouche · Ventilation au masque Ambu · Ventilation artificielle par intubation trachéale i - intubation trachéale a - Matériel · Plateau · Laryngoscope · Sonde b - Complications 1) CONTEMPORAINE de l'intubation a) Traumatismes · Dentaire · Nasal · Pharyngo-laryngé · Trachéal b) Trajet sous-muqueux c) Intubation sélective Sonde descendue trop bas qui ne ventile qu'une bronche. d) Ballonnet · Rupture · Hernie : obstruction de l'extrémité de la sonde e) Tube · Obstruction · Coudure · Morsure : pallier par une canule de Guédel f) Dilatation gastrique Fuite de gaz qui passe dans l'estomac. Pose d'une sonde gastrique g) Spasme ou œdème laryngé Traumatisme des cordes vocales h) Troubles du rythme cardiaque i) Perforation trachéale et fistules 2) Complications ultérieures a) Ulcération trachéale b) Sinusites et pneumopathie

REANIMATION - URGENCES : respiration artificielle

i - rappel d'anat-phy Définitions : L'insuffisance respiratoire est l'impossibilité pour l'organisme d'assurer un apport d'oxygène adapté aux besoins des métabolismes cellulaires. La respiration est un phénomène complexe qui regroupe : · L'appareil respiratoire · L'appareil circulatoire · Les métabolismes cellulaires a - la ventilation Met en jeu essentiellement : · Les alvéoles pulmonaires, entourées chacune par 1800 segments capillaires · Les pneumocytes sécrétant le surfactant En ventilation spontanée, il se crée une pression négative dans le thorax. Les capillaires vont être gorgés de sang. Les échanges gazeux se font par différence de pression à l'inspiration. En ventilation contrôlée, la pression sera positive. Les échanges gazeux vont se faire à l'expiration, au moment où la pression redevient négative. Le manque d'oxygène est perçu par des chémorécepteurs qui transmettent l'information au bu

REANIMATION - URGENCES : LA TRANSFUSION SANGUINE

REANIMATION - URGENCES : LE TETANOS

I - épidémiologie 1 million de cas par an selon l'OMS. 500 000 décès au plan mondial. Pas de traitement spécifique. Traitement symptomatique long, lourd, coûteux. 1/3 des décès sont dus aux complications : accidents respiratoires. D'où l'intérêt de la prévention : vaccination. ii - physiopathologie 1) Agent Dû au Plectridium tetani. Germe anaérobie Gram+ Attrapé par effraction cutanée ou muqueuse. Germe commensal du tractus digestif et des selles des herbivores. Survit sous forme de spores. · Survie de 5 min à 100° · Non détruite par les antiseptiques usuels Agit par l'intermédiaire d'une toxine : la Tétanospasmine. 2) Agit de 3 manières a) Blocage des neurotransmetteurs Spasmes. b) Blocage des synapses Excitatrice cholinergique au niveau du SNA. Hyperactivité sympathique : · HTA · Tachycardie · Hyperthermie c) Action au niveau du nerf vague Hyperactivité parasympathique. Iii - Symptomatologie 3 phases : 1) Incubation 3 à 30 jours. Non contagieux. Non immunisante. 2

REANIMATION - URGENCES : LE TETANOS

I - épidémiologie 1 million de cas par an selon l'OMS. 500 000 décès au plan mondial. Pas de traitement spécifique. Traitement symptomatique long, lourd, coûteux. 1/3 des décès sont dus aux complications : accidents respiratoires. D'où l'intérêt de la prévention : vaccination. ii - physiopathologie 1) Agent Dû au Plectridium tetani. Germe anaérobie Gram+ Attrapé par effraction cutanée ou muqueuse. Germe commensal du tractus digestif et des selles des herbivores. Survit sous forme de spores. · Survie de 5 min à 100° · Non détruite par les antiseptiques usuels Agit par l'intermédiaire d'une toxine : la Tétanospasmine. 2) Agit de 3 manières a) Blocage des neurotransmetteurs Spasmes. b) Blocage des synapses Excitatrice cholinergique au niveau du SNA. Hyperactivité sympathique : · HTA · Tachycardie · Hyperthermie c) Action au niveau du nerf vague Hyperactivité parasympathique. Iii - Symptomatologie 3 phases : 1) Incubation 3 à 30 j

REANIMATION - URGENCES : LES COMAS

i - circonstances Peuvent orienter vers une étiologie. · Lieu de découverte · Antécédents · Notion de traumatisme · Symptômes prémonitoires annonçant éventuellement la survenue · Mouvements anormaux · Mode de début : brutal ou progressif · Prise médicamenteuse ii - examen neurologique 1) clinique a) Vigilance Le coma est une altération de la vigilance. L'échelle de Glasgow va permettre de mesurer la profondeur du coma et son évolution. b) Fonctions du tronc cérébral · Échelle de Liège · Réactions pupillaires · Réponse cornéenne · Mouvements des yeux c) Fonctions motrices d) Mouvements anormaux e) Réflexes et sensibilité f) Signes méningés 2) Le score de Glasgow Il permet d'étudier la vigilance. Examen rapide, objectif, facile à réaliser. Facilement reproductible ; ne nécessitant pas d'appareillage. Il est reconnu sur le plan international. Peu adapté aux comas profonds. Ne permet pas d'explorer l'état

REANIMATION - URGENCES : LES POLYTRAUMATISES

Patients atteints de traumatismes multiples entraînant au moins une lésion vitale. Le polytraumatisme est une urgence médico-chirurgicale. Il nécessite l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire. Il devrait être pris en charge dans des centres spécialisés. i - conduite à tenir sur les lieux de l'accident Prise en charge généralement assurée par une équipe spécialisée : SAMU, pompiers... Le plus souvent suite à un accident de la voie publique. A - RAMASSAGE Extraction : désincarcération de la personne si elle est dans un véhicule. Mise à l'écart en sécurité. b - gestes de sauvetage a) Mise en position latérale de sécurité (PLS) Pour éviter l'inhalation de liquide gastrique. Le plus souvent la victime n'est pas à jeun. Souvent sidération gastrique : arrêt de la digestion qui entraîne une augmentation de l'acidité gastrique. b) Assurer la liberté des voies aériennes supérieures Extraction des corps étrangers : débris dentaires, terre... c) Éviter la chute d

REANIMATION - URGENCES : LES PLANS D'URGENCE

REANIMATION - URGENCES : LES GESTES D'URGENCE EN PEDIATRIE

Décrets : Décret 93221 du 16.02.93 : règles professionnelles Décret 9334J du 15.03.93 : acte professionnel et exercice de la profession · Accomplir les gestes d'urgence · Appliquer les protocoles · Vérifier et respecter dates de péremption et mode d'emploi Chez l'enfant, l'arrêt cardiaque est le plus souvent secondaire à une hypoxie d'origine respiratoire. L'hypoxie entraîne une bradycardie suivie d'un arrêt cardiaque si on n'intervient pas immédiatement. L'arrêt cardiaque prolongé provoque des lésions neurologiques. a - L'hypoxie peut être d'origine 1) Centrale Suites de traumatisme crânien : · Œdème cérébral · Engagement 2) Périphérique a) Obstruction par corps étranger ou sécrétions b) Infections respiratoires · Infections pulmonaires type bronchiolite · Affections de type lésionnelle : inspiration de fumées c) États septiques graves · Septicémie b - Signes cliniques ·

REANIMATION - URGENCES : ALIMENTATION PARENTERALE

Technique d'assistance nutritionnelle. Coûteuse et délicate : ce n’est pas une technique de première intention. i - indications a - En chirurgie 1) Iléus paralytique prolongé Suite à une intervention lourde. 2) Fistules digestives La nutrition entérale risque d'entretenir la fistule. 3) ÉVISCÉRATION Cause d'iléus paralytique. B - En médecine 1) Pathologies digestives a) Œsophage · Œsophagites caustiques · Sténose œsophagienne b) Pancréas · Pancréatites aiguës c) Intestin · Colites inflammatoires : poussées de maladie de Crohn ou rectocolite 2) Pathologies neurologiques · Polynévrites entraînant des fausses routes 3) PAthologies carcinologiques Dénutrition chez les patients : · Cancéreux · Brûlés · Anorexiques · Grévistes de la faim La voie entérale est préférée chaque fois et dès que possible. ii - rations de base 1 g d'azote = 2 g d'urée = 6 g de protides = 30 g de viande. Le rapport calories/poids idéal est de 150 Kcal/g d'azote (rapport calorico-azoté). Besoi

REANIMATION - URGENCES : LES TROUBLES METABOLIQUES

i – l’acidose métabolique a - définition Elle se définit sur plusieurs paramètres : · pH < 7,38 · Taux de bicarbonate plasmatique < 21 mmol/L · PCO2 < 38 mmHg b - signes cliniques Peu évocateurs. N'apparaissent que tardivement. 1) respiratoires Dyspnée de type Küssmaul : accélération du rythme respiratoire (polypnée). 2) neurologiques Troubles de la conscience. 3) cardiovasculaires Collapsus cardio-vasculaire dans les cas d'acidose grave. c - signes biologiques 1) gaz du sang artériel Mesure PCO2. Réserves alcalines basses (bicarbonates). pH bas 2) ionogramme sanguin Trou anionique : (Na+ + K+) – (Cl– – HCO3–). État normal : < 16. Hyperkaliémie de transfert : passage du potassium vers le sang sous l'effet de l'acidose. 3) pH urinaire Permet de distinguer 2 cas : · Réponse normale du rein : pH < 5,3 · Réponse anormale du rein : pH > 5,3 d - causes 1) excès d'apports acides a) Exogène Assez rares. Intoxication,

REANIMATION - URGENCES :TRAITEMENT DES GRANDS BRULES

i – nature de la BRÛLURE a - facteurs de gravité On distingue des facteurs principaux et secondaires. 1) Facteurs principaux a) Surface de brûlure Pourcentage de la surface corporelle. b) Profondeur En degrés. c) Âge du patient d) Indice de Baux Âge du patient en années multiplié par la surface en pourcentage. On considérait qu'un indice de Baux supérieur à 100 n'était pas traitable. Aujourd'hui, on monte jusqu'à 140. Nécessité d'hospitaliser les grands brûlés dans des services spécialisés 2) Facteurs secondaire a) Localisation des brûlures · Visage, face · Mains : 40% (séquelles fonctionnelles) · Orifices naturels Chez l'enfant, c’est la face interne de la main qui est le plus souvent touchée. Risque de cicatrisation main fermée. Chez l'adulte, c'est surtout la face externe. Problèmes d'infection des tendons et de re-formation de la peau. b) Lésions pulmonaires primitives · Inhalation de fumées · Blast Elles p

REANIMATION - URGENCES : LES ETATS DE CHOC

i - définition Syndrome regroupant l'ensemble des symptômes cliniques dus à une insuffisance aiguë et durable, d'origine circulatoire, de la perfusion des tissus. Les échanges gazeux et énergétiques au niveau cellulaire sont compromis. Déficit en oxygène. ii - diagnostic clinique et biologique a - clinique · Pression artérielle abaissée < 80 mmHg · Troubles du comportement : angoisse, délire · Pâleur, sueurs · Cyanose périphérique · Tachycardie · Pouls filant · Dyspnée · Extrémités froides · Marbrures cutanées prédominant au-dessous des genoux · Oligurie, éventuellement confirmée par un sondage vésical Tous ces symptômes signent une souffrance viscérale diffuse. b - biologique a) Acidose métabolique d'origine lactique Production importante d'acide lactique liée à la souffrance cellulaire · Gaz du sang · Réserve alcalines abaissées · pH < 7,4 · Taux de l